« Nous n’avons pas fermé l’œil »
La coordinatrice d’Action de Carême, Bembet Madrid, a témoigné après le typhon : « La situation ici, dans le Grand Manille, est similaire à celle que nous avons connue en 2009 après le passage du typhon Ondoy. Environ 70 % de la zone urbaine est inondée. Le typhon s’est déchaîné entre deux heures et six heures du matin. Nous n’avons pas fermé l’oeil. Il s’est déplacé lentement en générant des rafales de vent allant de 155 à 255 kilomètres à l’heure et de fortes précipitations. Je crains que nos projets n’aient été gravement touchés par les dégâts ».
Les organisations partenaires signalent de lourds dommages
Action de Carême n’a pas encore une idée précise de l’ampleur des dégâts dans les projets TCD, Anti-Apeco et Yapak dans le diocèse d’Infanta. Les premiers rapports des organisations partenaires font état de dommages importants causés aux habitations, aux infrastructures ainsi qu’à l’agriculture. Début novembre, les champs avaient déjà été gravement détériorés par un précédent typhon. La population a un urgent besoin de nourriture, de semences, de plants, de matériaux de construction, d’outils ainsi que de masques de protection.