Guatemala

Autonomie en fourrage

20.12.2022
Norberta Contreras avec son mari José et leurs deux fils dans leur jardin.
Au Guatemala, José Barrera et Norberta Contreras pratiquent une agriculture durable. Dans cette interview, ils nous parlent des progrès accomplis grâce au programme d’agroécologie.

« José Barrera : Voilà deux ans que mon épouse et moi-même prenons part au programme d’agroécologie mené par l’organisation partenaire d’Action de Carême, Caritas Verapaz. Nous avons semé les graines et planté les végétaux qui nous ont été fournis, en commençant par des arbres fruitiers, lesquels nous ont déjà offert leurs premières récoltes. Nous avons mis de côté une partie de notre production pour notre famille et nous avons vendu l’excédent.

Norberta Contreras : Si nous participons à ce programme avec mon mari, c’est parce que nous adhérons à son approche. Je vends les bananes, les citrons et les mangues de notre production, ce qui me permet de subvenir aux besoins de ma famille grâce aux revenus générés. Avant que l’organisation partenaire d’Action de Carême ne vienne nous proposer son aide, nous nous sentions laissé·e·s pour compte, faute de personnes vers qui nous tourner.

José Barrera et Norberta Contreras pratiquent une agriculture durable. Dans cette interview, ils nous parlent des progrès accomplis grâce au programme d'agroécologie.
Aujourd’hui, nous avons appris des techniques de culture aussi nombreuses que diversifiées telles que l’aménagement de terrasses pour prendre soin de notre sol ou encore la production de fourrage pour que nos animaux ne souffrent pas de la faim pendant la sécheresse. Notre métier est aussi notre vocation. Désormais, nous possédons également un épandeur d’engrais organique qui, en plus de nous faciliter la tâche, nous épargne l’achat de fertilisants chimiques à la fois chers et nocifs. Nous fabriquons nos propres engrais, afin de prendre soin de nos cultures et de nos arbres fruitiers.

José Barrera : Toutefois, la rareté de l’eau devient une source de préoccupation et nous espérons pouvoir bientôt changer la donne avec l’aide du projet.

Norberta Contreras : Cela fait deux ans que je suis à la tête de notre groupe d’épargne. Cette initiative a permis à notre communauté de disposer d’une cagnotte collective qui nous est d’une grande utilité. Sans ce bas de laine, j’ignore ce qu’il serait advenu de nous. Désormais, quand une personne tombe malade, nous avons les moyens de la faire soigner à l’hôpital. Cette avancée nous comble de joie. »

Cet article est paru dans l’édition de décembre du magazine Perspectives dédié au Guatemala. Vous trouverez ici le numéro complet.

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