Népal

Droit à la santé et à l’égalité

Au Népal, les femmes et les intouchables sont toujours victimes de graves discriminations. En dépit de quelques progrès, beaucoup reste à faire pour défendre leurs droits dans un pays aux prises avec des secousses géologiques, politiques et sociales.

Si le gouvernement du pays a retrouvé sa stabilité depuis peu, l’abus de pouvoir et le détournement de fonds se sont toutefois étendus à tous les niveaux de gouvernance, ce qui explique que l’État cherche à renforcer son contrôle sur les ONG, au détriment du travail de nos partenaires locaux.
Les premières victimes de ces difficultés au Népal sont les personnes qui vivent déjà en marge de la société : les intouchables et les sans-terre, les pauvres et les femmes. La malnutrition, les conditions d’hygiène déplorables et le dur labeur provoquent chez beaucoup de femmes le phénomène très douloureux du prolapsus utérin.

Campagnes de sensibilisation et nouvelles techniques agricoles

Nos campagnes de sensibilisation sont source d’espoir. Ainsi, la lutte contre le prolapsus utérin est désormais assumée par l’État, de sorte que davantage de femmes peuvent se faire opérer gratuitement. Nos projets abordent aussi les sujets de l’égalité, de la sexualité et des mariages forcés. De surcroît, les familles apprennent à défendre leurs droits.
Elles appliquent de nouvelles techniques agricoles pour lutter contre la pauvreté du sol et moins dépendre du riz importé. La mise en culture de jardins potagers, d’arbres fruitiers et de noyers enrichit durablement leur alimentation. Notre travail porte ses fruits : les partenaires locaux d’Action de Carême ont joué un rôle déterminant dans la décision du gouvernement d’opérer une conversion de l’agriculture népalaise vers l’agroécologie au cours des dix prochaines années.

Les progrès que nous accomplirons l’an prochain grâce à votre aide :

• Diversification de l’alimentation de 6 000 familles grâce aux légumes de jardins potagers
• Promotion de la santé des femmes et des enfants en bas âge : 2 000 femmes bénéficiaires réalisent des examens prénataux à l’hôpital
• Réussite de la huitième année par 95 % des jeunes filles bénéficiaires