Philippines

Davantage de capacités pour lutter contre la faim et les typhons

Dans l’archipel, la distribution de la richesse et des terres est très inéquitable. Sous l’effet du changement climatique, les ouragans dévastent de plus en plus souvent le pays, détruisant les maisons et les sources de revenus des pêcheurs et des paysans.

Depuis l’arrivée au pouvoir de Rodrigo Duterte, la situation des droits humains s’est dégradée aux Philippines, car ce dernier mène une lutte illégale contre la criminalité et le trafic de drogues qui a déjà coûté des milliers de vies. De surcroît, les typhons continuent à semer la mort et la dévastation. Le nouveau gouvernement favorise l’industrie extractive, surtout dans des régions couvertes de forêts primaires où vivent des peuples indigènes depuis des générations.

Donner les moyens d’agir à la population

Nos partenaires dénoncent les atteintes aux droits humains, commises notamment par les entreprises minières, et conseillent les personnes dont les droits sont foulés aux pieds. Dans les zones rurales, les familles paysannes apprennent des techniques à haut rendement et plantent par ailleurs des légumes et des arbres fruitiers.
La dynamique est semblable sur la côte : les familles de pêcheurs apprennent à transformer le poisson et à récolter des algues, afin d’obtenir un revenu d’appoint. Nos partenaires aident par ailleurs les familles à se faire entendre des autorités. Il est aussi crucial, dans de nombreux cas, de savoir comment mieux se prémunir contre les ouragans, comment pratiquer l’entraide pour reconstruire et comment affronter les expériences traumatiques. Nous leur fournissons un soutien à cet égard.

Les progrès que nous accomplirons l’an prochain grâce à votre aide :

• Accompagnement de 1 160 femmes et hommes, qui apprennent à adapter leurs pratiques agricoles et halieutiques au changement climatique et à améliorer leurs rendements
• Sensibilisation de 5 050 personnes – dont la moitié de femmes – à leurs droits, lesquelles s’organisent afin de défendre ceux-ci
• Formation de 48 hommes et de 65 femmes à l’approche psychosociale, qui permet de porter assistance aux individus et aux groupes victimes du climat de violence ou traumatisés par les ravages des ouragans