Le droit à l’alimentation comme principe de base
En effet, la façon de préparer et de consommer la nourriture fait partie intégrante de l’identité culturelle. Nous ne voulons ni changer les traditions, ni imposer aux personnes une culture qui leur est étrangère. Nous rappelons sans relâche aux femmes qu’elles ont autant le droit d’avoir accès à l’eau que celui de participer à la prise de décisions à l’échelon communal pour faire connaître les us et coutumes de leurs communautés dans un cadre sécurisant. Nombre d’entre elles ignorent cela, car la loi les en a privées pendant très longtemps.
La participation des femmes est source de progrès
Nos projets les encouragent dans ce sens et cela a de multiples conséquences. Elles agissent en entrepreneures, parviennent à nourrir leur famille en cultivant des fruits et des légumes et s’assurent également un revenu en vendant les excédents de leurs récoltes. Les enfants réduisent leur consommation de « malbouffe » au profit d’aliments variés et nourrissants cultivés en famille. En même temps, cette autoproduction de fruits et légumes accroît la souveraineté alimentaire des communautés.
Pourtant, les défis sont de taille, notamment en ce qui concerne le dérèglement climatique. Les années de sécheresse alternent avec des précipitations trop abondantes, de sorte que nous devons constamment nous adapter à ces variations extrêmes. Un autre défi réside dans la difficulté à sensibiliser les femmes sur leurs droits politiques. Pour autant, nous n’épargnons pas nos efforts afin de donner une voix aux femmes dans le but qu’elles puissent participer pleinement à la vie de leur communauté. »