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Brésil

La COP30 se tient, de manière hautement symbolique, dans la ville brésilienne de Belém, aux portes de la région amazonienne.

Source: Tobias Buser, Action de Carême

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19.11.2025

Conférence mondiale sur le climat, Éliminer la faim, Protéger le climat

En direct : COP30

Depuis de nombreuses années, nous participons aux Conférences mondiales sur le climat (COP). Aux côtés de nos partenaires du Sud, nous nous engageons pour un avenir juste sur le plan climatique et sans faim. En novembre, nous serons présent·e·s à la COP30, dans la ville amazonienne de Belém au Brésil, et vous proposerons ici, via notre fil d’actualité, des aperçus exclusifs des coulisses.

Auteur·e

Anselma Künzle, chargée de plaidoyer

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Solidarité pour la justice

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08:30

À l’instar du prix récompensant les pires efforts en matière de protection du climat, le « Fossil of the Day », CAN décerne également chaque semaine un prix de solidarité. Celui-ci est décerné aux peuples autochtones d’Amazonie qui se trouvent en première ligne de la lutte contre les changements climatiques. Les militant·e·s écologistes autochtones vivent dangereusement : nulle part ailleurs autant d’activistes ne sont tué·e·s qu’en Amérique latine. Pourtant, ils et elles s’engagent courageusement pour la protection des forêts, des rivières et de la nature. Selon le CAN, une transition climatique équitable doit être élaborée en collaboration avec les peuples autochtones, qui méritent une place permanente à la table des négociations de la CCNUCC. Photo : CAN Climate Action Network.

20.11.2025

Jour 11
Compte à rebours

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08:00

Le compte à rebours est lancé : officiellement, il ne reste plus que 48 heures avant la fin de la COP30. Il n’est toutefois pas rare que les négociations se prolongent au-delà de la date prévue. Aujourd’hui et demain, le conseiller fédéral Albert Rösti est lui aussi présent à Belém. Selon le Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC), la Suisse souhaite notamment « renforcer les investissements internationaux en faveur de la protection du climat ».

COP31

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20:45

C’est désormais officiel : la COP31 se tiendra en Turquie. Après de longues discussions, l’Australie a finalement retiré sa candidature. Les deux pays doivent toutefois encore s’entendre sur plusieurs points. Il est notamment question d’organiser une pré-COP sur une île du Pacifique et de confier à l’Australie la présidence de la COP en Turquie, ainsi que la direction des négociations. Le lieu de la COP32, prévue en 2027, a également été confirmé la semaine dernière : elle se déroulera en Éthiopie. Sur la photo : le pavillon de la Turquie à la COP30, situé juste à côté de celui de l’Australie.

Fossil of the Day

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18:00

Le CAN (Climate Action Network) est également connu pour sa peu enviable distinction du « Fossil of the Day ». Chaque jour, ce prix pointe du doigt la partie qui « fait le maximum pour atteindre le minimum » en matière d’avancées climatiques. Aujourd’hui, c’est l’Union européenne qui a été désignée, notamment parce qu’elle refuse de soutenir des financements climatiques publics sous forme de subventions, pourtant essentiels pour de nombreux pays en développement. Elle préfère protéger les banques, les privilèges commerciaux et les échappatoires dont bénéficient les entreprises. Photo : CAN Climate Action Network.

Manila Observatory

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14:30

Nous sommes heureuses et heureux d’avoir enfin pu rencontrer aujourd’hui nos collègues de l’organisation partenaire Manila Observatory, venue des Philippines. Jayvy Gamboa participait à un événement parallèle consacré à la transition énergétique juste. Il y a rappelé l’importance des impacts sociaux de cette transition et souligné : « Aux Philippines, les communautés subissent déjà de plein fouet la crise climatique. Il est essentiel que les projets énergétiques ne rendent pas leur situation encore plus précaire. »

Délégation suisse

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13:50

La Suisse n’a envoyé qu’une quinzaine de personnes à Belém. La délégation réunit des représentant·e·s de différents domaines, parmi lesquels la recherche, les milieux économiques et la société civile – une personne y représente les organisations de développement. Des représentant·e·s des autorités, notamment du BAFU et du SECO, sont également présent·e·s, ainsi qu’une déléguée de la jeunesse. L’ambassadeur pour l’environnement, Felix Wertli (cinquième depuis la gauche), dirige la délégation suisse en tant que « Head of Delegation ». Nous entretenons un bon échange avec la délégation et la rencontrons aussi régulièrement que possible.

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13:45

La COP30 est, après la COP28 de Dubaï, la conférence sur le climat qui réunit le plus grand nombre de participant·e·s de l’histoire. Au total, 56 118 délégué·e·s sont inscrit·e·s, même si le chiffre définitif, publié après la conférence, sera probablement plus bas. La plus grande délégation est celle du Brésil, avec 3 805 personnes. Après les représentant·e·s des États, les observant·e·s constituent la deuxième plus grande catégorie – et nous en faisons partie. Ils et elles sont 12 000 inscrit·e·s. Une autre présence notable est celle des lobbyistes des énergies fossiles, plus de 1 600 personnes venues à Belém sans délégation officielle.

Action

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12:30

Une action menée aujourd’hui dans la zone de négociation a rappelé l’urgence de sortir des combustibles fossiles. Le président Lula a proposé que les États adoptent un véritable plan de sortie du pétrole, du charbon et du gaz. Des membres de la société civile soulignent toutefois que ce plan ne doit en aucun cas désavantager les pays du Sud global. Il doit fixer des étapes claires, mais aussi intégrer des principes d’équité et de justice. Concrètement, cela implique que les pays du Sud bénéficient d’un soutien financier, technologique et technique adéquat pour mener leur transition, tandis que les pays industrialisés doivent montrer l’exemple et avancer en premier dans l’abandon des énergies fossiles.

19.11.2025

Jour 10
L’équipe

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09:00

Il est grand temps de te présenter l’équipe d’Action de Carême à la COP30. Sur la photo, de droite à gauche : Bettina Dürr, notre experte climat et réseautage. Elle semble toujours connaître quelqu’un, où que l’on soit. Elle suit de près les thèmes de la finance climatique, du Global Stocktake et de la Just Transition. Laura Mateus, notre coordinatrice en Colombie. C’est sa première COP, mais elle maîtrise déjà l’art d’organiser des événements parallèles dans la Blue Zone. Bernd Nilles, directeur d’Action de Carême, un véritable « vétéran » des COP…

… Dans une fonction précédente, il était présent lors de la conférence historique de Paris en 2015. À Belém, il suit de près l’engagement des acteurs et actrices d’Église. David Knecht, spécialiste en justice climatique et co-responsable du groupe de travail « Ambition » de CAN. Même avec 200 messages non lus, il garde une vision claire des priorités et trouve encore l’énergie d’improviser une déclaration pour la presse. Anselma Künzle, qui comprend le portugais et s’emploie maintenant à apprivoiser le jargon de la COP afin de le traduire dans un langage clair et accessible pour ce fil d’actualité. Merci de suivre notre travail et de nous accompagner dans cette COP30.

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17:00

Bernd Nilles, directeur d’Action de Carême, est également président de CIDSE, le réseau international des organisations catholiques de solidarité. Dans une interview publiée aujourd’hui, il dresse un premier bilan de la moitié de la COP : « En tant qu’organisations catholiques de coopération, nous sommes plutôt satisfaites de cette première semaine. Aucun point important n’a été retiré de l’agenda. » Les priorités demeurent claires : le financement climatique, l’adaptation aux changementx climatiquex et, surtout, la just transition, c’est-à-dire une transition juste et équitable vers un avenir sans énergies fossiles, qui minimise les impacts sociaux, notamment sur l’emploi. Il rappelle toutefois un point crucial : « Si les gouvernements ne font pas preuve de davantage d’ambition, la température mondiale dépassera les 1,5 degré. Cela plongera de nombreuses personnes dans la pauvreté et provoquera la faim. » Photo : Annia Klein, CIDSE.

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11:15

Lors d’un autre événement parallèle particulièrement intéressant, deux de nos organisations partenaires – la PACJA au Kenya et Inesc au Brésil – ont pris part à une discussion autour du « Tropical Forest Forever Facility » (TFFF). Ce mécanisme prévoit des investissements destinés à encourager la préservation des forêts tropicales. Le problème, c’est que le TFFF fonctionne comme un fonds d’investissement. Les pays donateurs du Nord y placent donc de l’argent avec l’objectif explicite de le faire fructifier. Le paradoxe est frappant : la Norvège, par exemple, y réinvestit des profits issus de l’extraction d’énergies fossiles. Et malgré ces montants importants, les ressources qui parviennent effectivement aux communautés locales restent très faibles. Carolina Alves, d’Inesc, porte un regard critique sur ce dispositif : « Le TFFF n’est pas un instrument financier adapté. Il échoue dès sa conception : il manque de transparence, prévoit une participation sociale limitée et n’accorde pas une place suffisante aux peuples autochtones et aux communautés locales. »

Mutirão

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10:30

Dès l’ouverture de la COP, la présidence a introduit une nouveauté qui a permis d’éviter les habituelles batailles autour de l’agenda officiel. Elle a regroupé quatre thèmes sensibles – le financement, la transparence, le commerce et la réponse aux plans climatiques nationaux insuffisants (les NDC) – dans une décision commune appelée « Mutirão ». Aujourd’hui, elle a présenté un premier projet de texte visant à préciser notamment la sortie des combustibles fossiles. Mais ce texte reste encore trop vague et manque clairement d’ambition. Des activistes venu·e·s d’Afrique ont donc mené une action dans la Blue Zone pour appeler à accélérer la transition énergétique sur le continent. La présidence souhaite finaliser les textes de négociation correspondants dès demain. Nous suivons attentivement l’évolution de la situation sur place.

18.11.2025

Jour 9
Bonnes nouvelles

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09:00

Une excellente nouvelle ! Le président Lula a homologué aujourd’hui le territoire du peuple Manoki ainsi que trois autres terres autochtones. Concrètement, sa signature vient confirmer l’aboutissement d’un long et complexe processus d’homologation, qui reconnaît officiellement ces territoires comme terres autochtones. Cette décision accorde aux communautés le droit exclusif d’utiliser ces espaces et les ressources naturelles qui s’y trouvent. Pour les peuples autochtones du Brésil, et pour la protection du climat, c’est une avancée majeure. Les communautés autochtones entretiennent les territoires qu’elles habitent de manière durable, les protègent contre la déforestation et jouent ainsi un rôle essentiel dans la limitation du réchauffement climatique. Tipuici Manoki le résume avec émotion : « Nous nous battons depuis plus de quarante ans pour la reconnaissance de notre territoire. Aujourd’hui, nous sommes très enthousiastes de cette victoire. » Photo : Tipuici Manoki (au centre), avec Maitê Tambelini et Helena Corezomaé de notre organisation partenaire Opan, lors de la marche pour le climat à Belém, le 16 novembre 2025.

Radio SRF

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L’interview de Radio SRF avec Tipuici Manoki est désormais en ligne (en allemand). Tipuici vit dans l’État du Mato Grosso et témoigne de la manière dont les barrages hydroélectriques, l’exploitation minière ainsi que la production de pétrole et de gaz menacent le mode de vie de son peuple, les Manoki. Elle participe à la COP30 et au People’s Summit qui se tient parallèlement à Belém, car ces espaces offrent aux peuples autochtones la possibilité de faire entendre leur voix dans les négociations climatiques. Elle demande que le gouvernement brésilien reconnaisse pleinement les droits fonciers des peuples autochtones. C’est, selon elle, la seule manière de leur permettre de prendre soin des territoires où ils vivent et de contribuer durablement à la protection du climat.

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15:30

Pour celles et ceux qui négocient, les séances officielles sont le cœur même de la COP. Plusieurs réunions se déroulent en parallèle sur des thèmes très différents. Nous ne pouvons évidemment pas être partout et nous concentrons donc sur certains sujets clés. Notre experte Bettina Dürr suit notamment les discussions sur le Global Stocktake (GST, voir aussi le post du jour 4). Les premières séances ont commencé de manière constructive. Au lieu de lire des déclarations préparées, les délégations ont opté pour un « huddle » : elles regroupent différents éléments dans un seul ensemble et tentent de se mettre d’accord sur une direction commune, sans entrer dans chaque détail. C’est un signe encourageant, car cela montre que les discussions avancent. En revanche, cette méthode a une limite importante : elle se déroule à huis clos. La société civile est alors exclue des échanges et ne peut plus intervenir, comme nous avons pu le faire au jour 4. Nous devons simplement patienter jusqu’à ce que les pays parviennent à un accord.

Table ronde

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10:00

Notre organisation partenaire PACJA a organisé une table ronde consacrée aux marchés du carbone en Afrique. Stella Napanu, de l’ICVCM, y a rappelé un élément fondamental : « Dans la mise en place de projets carbone, les communautés locales doivent être au centre. Ce sont elles qui doivent décider de la manière dont le projet sera mené et définir le fonctionnement des mécanismes de plainte. Les réalités culturelles et locales doivent impérativement être prises en compte. Par exemple, si une communauté préfère des assemblées villageoises pour échanger plutôt que des communications par courriel. C’est ainsi que l’on garantit des informations accessibles et des mécanismes réellement inclusifs, ouverts à toutes et tous, y compris aux jeunes et aux femmes. » Les autres intervenant·e·s, représentant l’Union africaine et le ministère kényan de l’Environnement, ont également insisté sur l’importance de mesures de protection solides, d’une participation active des communautés, d’un partage équitable des bénéfices et du renforcement des capacités locales.

17.11.2025

Jour 8
Mi-temps

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08:00

Aujourd’hui débute la deuxième et décisive semaine de la COP30. Les négociations techniques de la première semaine ont démarré dans une dynamique positive et constructive. Il reste maintenant à espérer que les discussions politiques suivent le même élan durant cette seconde moitié. À présent, celles et ceux qui négocient doivent prendre des décisions concrètes. Pour que la COP30 soit un succès, le plan de sortie des carburants et combustibles fossiles proposé par le président Lula doit être précisé et crédibilisé. La Suisse devrait elle aussi s’engager clairement dans cette direction et définir un véritable chemin vers la sortie du fossile. La question du financement climatique demeure, elle aussi, centrale. Les pays industrialisés doivent notamment décider d’un triplement de l’objectif de financement pour l’adaptation à la crise climatique. Et il faut garantir que ces fonds parviennent réellement aux communautés locales directement touchées.

CAN

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13:15

Le dimanche est le seul jour où les négociations font une pause et où la Blue Zone reste fermée. Pour nous, en tant que membre du Climate Action Network (CAN), cela ne signifie pourtant pas poser les pieds en l’air et siroter une caipirinha. Comme chaque année, ce temps est consacré à la deuxième réunion stratégique de CAN. Un moment essentiel pour préparer et organiser la deuxième – et décisive – semaine de négociations.

16.11.2025

Jour 7

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11:00

Le People’s Summit s’achève aujourd’hui avec la remise de la Déclaration du Sommet des Peuples à la présidence de la COP. Ce document est le fruit de deux années de travail collectif mené par d’innombrables organisations internationales et mouvements sociaux. Il présente 15 revendications pour un monde juste et démocratique, dans lequel toutes et tous peuvent mener une vie digne. Parmi ces revendications figurent notamment la fin de l’extraction et de l’exploitation des combustibles fossiles, ainsi qu’une compensation équitable pour les pertes et dommages subis par les populations en raison de projets destructeurs – barrages, mines – et des catastrophes climatiques. Sur la photo, au centre (de g. à dr.) : la ministre de l’Environnement Marina da Silva, la ministre des Peuples autochtones Sonia Guajajara, et le président de la COP André Corrêa do Lago.

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13:45

Selon les organisatrices et les organisateurs, environ 70 000 personnes ont participé à la marche pour le climat à Belém. Partout dans le monde, des gestes de solidarité ont eu lieu : des manifestations, des rassemblements et des événements organisés dans 27 pays ont porté les revendications pour une transition vers un système climatique, social et réellement juste. La manifestation à Belém s’est déroulée dans le calme, mais la présence massive de la police et de l’armée autour du site officiel a été frappante et bien plus visible que ces derniers jours.

Agroécologie

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12:30

Tandis qu’à l’extérieur la marche pour le climat traverse les rues, les négociations et les événements parallèles se poursuivent comme d’habitude dans la Blue Zone. Avec notre organisation partenaire kenyane, la Pan African Climate Justice Alliance (PACJA), nous organisons une table ronde sur le thème « L’agroécologie comme voie vers la protection du climat et des systèmes alimentaires résilients ». Notre collègue Laura introduit la discussion en rappelant que l’agroécologie est un concept multidimensionnel, qui englobe des dimensions écologiques, socio-culturelles, économiques et politiques. Les intervenant·e·s d’Afrique et d’Amérique latine partagent le même constat : l’agroécologie est une véritable solution. Elle renforce la résilience des communautés, contribue à la souveraineté alimentaire et s’avère indispensable pour répondre à la crise climatique.

15.11.2025

Jour 6
Marche pour le climat

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09:30

Aujourd’hui, la chaleur semble encore plus écrasante à Belém. Des dizaines de milliers de personnes défilent dans un cortège haut en couleur, bruyant et chargé d’énergie. La société civile, les peuples autochtones et les mouvements sociaux réclament, à mi-parcours de la COP30, des mesures climatiques socialement justes, la sortie des combustibles fossiles, un financement climatique équitable et le respect des droits des peuples autochtones. Pour la deuxième semaine de la COP, une chose est évidente : il faudra des décisions politiques courageuses, qui placent les personnes et la protection de la planète avant les profits.

CIDSE

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18:00

De nombreuses organisations de CIDSE, notre réseau international d’organisations catholiques, sont présentes à la COP30. Ensemble, nous nous mobilisons pour mettre fin à la dépendance aux combustibles fossiles, garantir un financement climatique juste et impulser une transition socialement équitable et inclusive vers une économie neutre en carbone. Ce soir, CIDSE a réuni l’ensemble de ses membres et organisations partenaires pour un moment informel. Un instant précieux, où il n’était plus question des détails techniques des négociations, mais simplement de partage, de rencontres et de liens qui se renforcent.

Table ronde

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14:30

Notre table ronde organisée dans le cadre du People’s Summit affiche complet : près de 80 personnes se sont rassemblées pour écouter nos intervenant·e·s sur le thème des marchés du carbone. Depuis l’Amérique latine, l’Inde et le Pacifique, l’Afrique et l’Europe, ils et elles ont expliqué pourquoi les marchés du carbone et les certificats CO₂ sont de fausses solutions. Ils et elles ont surtout montré quelles pourraient être de véritables solutions justes : restituer les forêts et les droits fonciers aux peuples autochtones ; aborder la crise climatique non pas isolément, mais en lien avec le capitalisme, le colonialisme et le patriarcat. À la table ronde ont pris la parole (de g. à dr.) : Marta Tipuici Manoki, du Brésil ; Ritodhi Chakraborty, de l’Inde ; OduduAbasi Asuquo, du Nigeria ; et Daniela Mendoza, de notre organisation partenaire Censat en Colombie.

Jour 5

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10:00

Aujourd’hui, nous passons toute la journée au People’s Summit, sur le campus de l’université de Belém. L’atmosphère est vibrante, solidaire, portée par l’énergie des mouvements sociaux venus défendre leurs droits et la justice climatique. On y découvre un marché d’artisanat et de produits agricoles, un programme culturel avec danse et musique, mais aussi des espaces de discussion, des prises de parole militantes, des marches et des actions de protestation. Et, fait révélateur, même Syngenta est présent – un contraste saisissant au cœur d’un sommet où tant de voix dénoncent justement les dérives de l’agro-industrie et ses responsabilités dans la crise écologique.

Typhon

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16:30

En l’espace de cinq jours, deux typhons ont frappé les Philippines. Face à l’ampleur des destructions, Action de Carême apporte une aide d’urgence. Depuis de nombreuses années, nous travaillons étroitement avec le cardinal philippin « Ambo » David, qui se trouve actuellement lui aussi à la COP30. Le cardinal adresse un appel sans détour : « Le réchauffement climatique n’est pas une théorie, il se produit maintenant. Notre population aux Philippines souffre en ce moment même. Et tandis que nous négocions, des familles enterrent leurs mort·e·s chez elles. J’en appelle à celles et ceux qui négocient : cessez de considérer la crise climatique comme une arène d’intérêts nationaux concurrents. Prenez en compte les coûts humains. Faites des choix courageux, pas ceux qui sont simplement confortables. » Son témoignage est fort et d’une grande sincerité sur la réalité que vivent les communautés philippines. Vous pouvez lire l’entretien complet avec le cardinal David ici.

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14:00

Yaiku, leader du peuple autochtone Tapayuna, a partagé lors de cette table ronde son expérience avec le Sisteminha (« petit système »). Avec le soutien d’OPAN et d’Action de Carême, il a pu mettre en place ce système « petit », mais très efficace et intégré, au début de l’année 2025. Il comprend un élevage de poissons, une parcelle de légumes variés ainsi que l’élevage de petits animaux (poules et porcs). Grâce à l’eau provenant de la pisciculture, Yaiku peut irriguer son champ même durant les périodes de sécheresse et récolter régulièrement des denrées alimentaires. Ce système ingénieux est un exemple d’agriculture résiliente : il permet à sa famille de s’adapter aux changements climatiques et de sécuriser son alimentation.

Jour 4

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11:30

Aujourd’hui marque la deuxième journée du People’s Summit. Plus de 10 000 participant·e·s sont attendu·e·s. Aux côtés des organisations autochtones et des mouvements brésiliens, de nombreuses ONG internationales prennent part à ce sommet climatique alternatif. Action de Carême soutient elle aussi le sommet et les revendications en faveur de la justice climatique. Dans les jours à venir, de nombreux événements et espaces de discussion auront lieu, qui mettront en lumière différentes solutions à la crise climatique et offriront un cadre pour en débattre. Par ailleurs, la « Déclaration du Peuple » sera rédigée, puis remise, en clôture du sommet, au président de la COP30, André Corrêa do Lago.

People’s Summit

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19:30

Le People’s Summit était particulièrement attendu, après deux COP où la société civile avait eu très peu d’espace pour s’exprimer, que ce soit aux Émirats arabes unis ou en Azerbaïdjan. Le sommet, qui se tient du 12 au 16 novembre, rassemble à Belém des mouvements sociaux venus du monde entier. Après le grand défilé de bateaux du matin, l’ouverture officielle a eu lieu en soirée avec un programme culturel haut en couleur. Une respiration joyeuse et vivante, qui contraste fortement avec l’atmosphère grise et impersonnelle de la venue des négociations.

Séance plénière

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17:00

Nous suivons une séance officielle de négociation. Dans l’immense salle, les représentant·e·s des pays discutent du texte consacré au Global Stocktake. Il s’agit d’un bilan mondial évaluant les progrès réalisés en matière de réduction des émissions et d’adaptation au changement climatique. La représentante de la délégation suisse a également pris la parole pour commenter le texte. Une fois que tous les pays se sont exprimés – et juste avant la fin du temps imparti – ce fut au tour des observatrices et observateurs, c’est-à-dire de la société civile. Bettina, notre experte climat, avait co-rédigé, il y a quelques jours au sein d’un groupe de travail, la déclaration des organisations environnementales (ENGO). Une collègue du Climate Action Network (CAN) l’a ensuite lue devant l’assemblée.

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15:00

Lors de cet événement organisé par notre organisation partenaire Opan, nous avons retrouvé une connaissance de longue date : Luene Karipuna, du peuple autochtone Karipuna. Nous l’avions déjà accompagnée l’an dernier à la COP29 à Bakou. Son peuple ressent lui aussi les effets du réchauffement climatique. Elle raconte qu’en 2022, des ravageurs ont détruit la récolte de manioc, mettant en péril la sécurité alimentaire et les revenus de sa communauté. Aujourd’hui, en développant de nouvelles activités économiques, comme la vente de poudre d’açaí, ils cherchent des solutions pour s’adapter aux conditions bouleversées par la crise climatique.

Nouvelles de la Suisse

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11:00

Des nouvelles de Suisse : le Conseil fédéral a approuvé aujourd’hui de nouveaux accords climatiques bilatéraux liés aux marchés du carbone avec la Zambie, la Mongolie et l’Ouganda. Ces accords permettent à la Suisse de comptabiliser des réductions d’émissions obtenues par des projets CO₂ à l’étranger comme faisant partie de ses propres efforts de protection du climat. Nous portons un regard critique sur ces accords, car ils illustrent l’insuffisance des mesures climatiques en Suisse. De tels mécanismes devraient conduire à davantage de protection climatique au niveau mondial, et non permettre à la Suisse d’« acheter » des mesures réalisées à l’étranger. L’acquisition de certificats devrait être complémentaire à un objectif climatique national ambitieux en Suisse, et non s’y substituer.

12.11.2025

Jour 3

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08:30

Aujourd’hui débute le sommet parallèle de la société civile, le People’s Summit, avec un grand défilé de bateaux à travers Belém : plus de 200 embarcations et environ 5000 personnes y participent. Notre ancienne organisation partenaire, le MAB (Mouvement des personnes affectées par les barrages), prend également part à la parade pour attirer l’attention sur les conséquences dévastatrices de la crise climatique et des ruptures de barrages. (Photo : Midianinja / Cobertura Colaborativa)

Souper

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20:00

Nous terminons cette journée riche en événements autour d’un dîner en compagnie de partenaires actuels et anciens. Toutes et tous s’engagent à la COP30 pour un renforcement de la protection du climat. Ces moments informels sont essentiels pour consolider les relations, renforcer la confiance et, après une journée intense, partager ensemble un instant de convivialité et de détente. Nous disons donc boa noite et vous donnerons de nos nouvelles demain.

Side Event 2

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17:55

Tipuci Manoki, membre du peuple autochtone Manoki et de notre organisation partenaire Opan, l’a exprimé clairement dans son discours : « Les changements climatiques, nous les ressentons chaque jour. Nous devons semer nos champs à d’autres moments et adapter notre alimentation. Pendant ce temps, les entreprises qui alimentent le réchauffement n’ont même pas à en payer le prix. Celles et ceux qui souffrent, c’est nous. Ce sont les personnes qui vivent durablement, dans les zones rurales, qui meurent lors des catastrophes naturelles. Nous, peuples autochtones, devrions être davantage impliqué·e·s dans les négociations de la COP30. Notre mode de vie constitue déjà une alternative aux marchés du carbone : c’est une manière durable de prendre soin du climat. Concernant les projets liés au CO₂, nous voulons pouvoir décider par nous-mêmes, d’une façon qui ne menace ni notre avenir ni notre mode de vie. »

Side Event 1

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16:45

Plus de 60 personnes ont participé à notre événement parallèle consacré au thème « Mesures de protection et alternatives aux marchés du carbone », organisé avec notre organisation partenaire brésilienne Opan et d’autres organisations telles que Cidse et Carbon Market Watch. Avec le nouveau mécanisme de compensation prévu par l’article 6.4 de l’Accord de Paris, les pays peuvent réduire leurs émissions de CO₂ au moyen de projets réalisés à l’étranger, plutôt que de promouvoir des réductions nationales. Ces « projets de marché du carbone » sont souvent nuisibles et ont rarement un impact positif sur le climat. Les représentantes des Philippines, du Kenya et du Brésil ont souligné que les besoins et les visions des communautés doivent être au cœur des mesures de protection du climat.

Radio SRF

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16:15

Une journée à la COP se déroule rarement comme prévu. Des rencontres spontanées, des réunions imprévues ou, comme ici, des interviews s’ajoutent souvent au programme. Nous avons pu mettre en contact Tipuci Manoki, représentante autochtone du peuple Manoki, avec Radio SRF. Tipuci collabore avec notre organisation partenaire brésilienne Opan. Son peuple est fortement touché par les effets des changements climatiques, et elle espère que la COP30 permettra de renforcer les droits des peuples autochtones ainsi que leur accès à la terre.

Échange avec nos partenaires

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14:00

Action de Carême collabore, dans le cadre de son programme Justice climatique, avec des organisations partenaires au Brésil, en Colombie, au Kenya et aux Philippines. Depuis un an, le travail se concentre plus particulièrement sur la question des marchés du CO₂ et sur la manière dont nos partenaires de projet en sont affecté·e·s, ainsi que sur le renforcement de notre coopération dans ce domaine. À Bonn, nous avons rencontré pour la première fois certain·e·s des membres du réseau. Après de nombreuses séances en ligne, cette deuxième rencontre en personne représente un moment particulier et un temps fort de notre collaboration.

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13:15

Carolina Alves, de notre organisation partenaire brésilienne Inesc, a participé comme panéliste à un événement parallèle consacré au financement climatique. Les pays industrialisés portent une responsabilité historique : ils sont à l’origine d’une part bien plus importante du réchauffement climatique que les pays du Sud. Pourtant, les États riches continuent à se soustraire à cette responsabilité, en particulier lorsqu’il s’agit du financement climatique. La discussion a souligné la nécessité pour les pays industrialisés de mobiliser des fonds publics et d’éviter les pièges de l’endettement. En effet, de nombreuses approches actuelles, centrées sur le marché, sont de fausses solutions, incompatibles avec la justice climatique. Seule une aide financière équitable permettra aux pays du Sud de s’adapter aux changements climatiques et de se développer de manière durable et respectueuse du climat.

11.11.2025

Jour 2

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08:15

Ce matin, une action intitulée No Carbon Casino s’est tenue devant l’entrée principale de la COP. Le message visait à dénoncer les marchés du carbone et le fait que de nombreux gouvernements utilisent ce mécanisme controversé pour prétendument réduire leurs émissions. Le problème, c’est que ces projets liés au CO₂ sont souvent mis en œuvre dans les pays du Sud, où les droits des communautés concerné·e·s sont rarement respectés. De plus, ils n’encouragent généralement pas à réduire les émissions sur le territoire national. La Suisse suit elle aussi cette stratégie : elle a été le premier pays au monde à conclure des accords bilatéraux lui permettant de compenser ses émissions par des projets CO₂ à l’étranger. Pour en savoir plus, consultez notre nouvelle analyse réalisée avec Alliance Sud.

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20:00

Fatigué·e·s, mais enrichi·e·s de nombreuses impressions et de rencontres passionnantes, nous clôturons cette première journée à la COP. Nos spécialistes, David Knecht et Bettina Dürr, ont participé à plusieurs réunions du réseau CAN, échangé lors de discussions bilatérales avec de nouvelles et d’anciennes connaissances, et sont déjà pleinement plongé·e·s dans la COP30. Pour les personnes de notre équipe qui participent à une COP pour la première fois, cette journée a été essentielle pour s’orienter dans cette immense conférence et comprendre comment tout fonctionne. Nous vous donnerons de nos nouvelles demain – avec, espérons-le, une photo d’équipe complète (de g. à dr. : Bernd Nilles, Anselma Künzle, Bettina Dürr, Laura Mateus).

Échange avec le Vatican

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16:00

L’Église catholique joue un rôle important au Brésil. Cette année, elle est donc plus impliquée dans la COP qu’au cours des éditions précédentes. Notre experte climat, Bettina Dürr, et le directeur d’Action de Carême, Bernd Nilles, ont participé aujourd’hui à un échange avec Paolo Conversi, membre de la délégation du Vatican à la COP. Diverses organisations catholiques et de la société civile lui ont présenté leurs priorités pour cette COP30.

Cérémonie d’ouverture

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10:30

La COP30 s’est ouverte dans une dynamique positive. Souvent, au début de la conférence, les parties contractantes s’affrontent sur la définition de l’ordre du jour, c’est-à-dire sur les thèmes qui seront officiellement inscrits au programme. Ce ne fut pas le cas aujourd’hui : André Corrêa do Lago, le président de la COP30, Simon Stiell, directeur du Secrétariat des Nations unies pour le climat (CCNUCC), et Luiz Inácio Lula da Silva, le président brésilien, ont conjointement inauguré la conférence. Même des sujets sensibles, tels que le financement climatique ou les obstacles commerciaux, ont été intégrés, et les discussions ont pu débuter. Malheureusement, nous n’avons pu suivre la cérémonie d’ouverture qu’en ligne, via le livestream : la salle était comble et nous avons été arrêté·e·s à l’entrée.

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09:30

Heureusement, nous avons déjà récupéré nos badges. Cela nous permet de passer relativement vite les contrôles de sécurité pour accéder à la Blue Zone. C’est là que se trouvent les grandes salles de réunion où les négociations ont lieu. On y trouve aussi des salles moyennes pour les événements parallèles, de plus petites pour les réunions internes, ainsi que des pavillons ouverts où différents pays se présentent. Dans le grand couloir règne une activité intense, tandis que la climatisation vrombit bruyamment. Certaines zones de l’immense site sont encore en cours d’installation, ce qui donne à l’ensemble un air de chantier encore en mouvement.

10.11.2025

Jour 1

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08:00

La Conférence mondiale sur le climat, la COP30, s’ouvre aujourd’hui à Belém. Trente-trois ans après le Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992, la Conference of the Parties revient au Brésil, là où tout a commencé. Action de Carême est présente sur place avec une équipe et des organisations partenaires du Sud. Chaque jour, nous vous ferons découvrir les coulisses de la 30e Conférence mondiale sur le climat et partagerons des aperçus de notre engagement pour la justice climatique.

09.11.2025

Cap sur la COP30

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13:15

Aujourd’hui, nous avons participé à la réunion préparatoire du Climate Action Network (CAN). Cette organisation internationale faîtière constitue un réseau important pour Action de Carême. Elle regroupe plus de 1800 organisations de la société civile issues de 130 pays. Afin de permettre à tou·te·s d’avancer dans la même direction, le CAN organise régulièrement, avant et pendant la COP, des réunions, des échanges et des conférences de presse.

07.11.2025

Leader’s Summit

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19:00

Cette année, les représentant·e·s des gouvernements et des États se sont réuni·e·s avant même le début officiel de la COP, en raison des capacités hôtelières limitées à Belém. Lors de cette rencontre de deux jours, le président brésilien Lula a pris la parole aux côtés du chancelier allemand Friedrich Merz, du président français Emmanuel Macron, de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et du Premier ministre britannique Keir Starmer. Les chef·fe·s d’État des grands pays émetteurs – les États-Unis, la Chine et l’Inde – ont, pour la deuxième année consécutive, boudé le Leader’s Summit. Quant à la Suisse, elle s’est distinguée non par un discours, mais par son absence.

07.11.2025

COP30

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15:00

C’est parti ! Nous sommes arrivé·e·s à Belém et avons déjà récupéré nos badges pour la Blue Zone. Ainsi, nous n’aurons, espérons-le, pas à faire trop longtemps la queue lundi, lorsque la conférence débutera officiellement. La Blue Zone est l’espace où se déroulent les négociations officielles. Seuls les représentant·e·s accrédité·e·s, comme les chef·fe·s d’État, les membres des gouvernements et des délégations, y ont accès. Les ONG comme Action de Carême peuvent s’y inscrire en tant qu’observatrices et ainsi suivre la plupart des négociations sur place.

26.06.2025

Avant Belém, cap sur Bonn

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Bonn s’achève sur un bilan mitigé

Les pays ont eu du mal à définir une voie commune en vue de la COP30. La grande question du financement climatique a été au cœur des discussions. Il est apparu clairement que de nombreux aspects liés à l’objectif de financement restent non résolus depuis la COP29 à Bakou. L’autre incertitude majeure concerne la mise en œuvre concrète des contributions nationales (NDC) : leur application politique reste floue. Pour Action de Carême, il est essentiel que la COP30 redonne une véritable dynamique aux négociations climatiques.

16.06.2025

Avant Belém, cap sur Bonn

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Après la COP29, cap sur la COP30

Chaque année en juin, des représentant·e·s des gouvernements, des scientifiques et des membres de la société civile se réunissent au siège du Secrétariat des Nations Unies pour le climat à Bonn afin de préparer la Conférence mondiale sur le climat (COP) qui se tient en novembre. Les expert·e·s d’Action de Carême étaient également sur place, engagé·e·s pour un avenir climatique juste et sans faim.

30.01.2025

Objectifs climatiques de la Suisse (NDC)

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La Suisse dévoile ses objectifs climatiques

Du point de vue d’Action de Carême et d’autres ONG suisses, ces engagements restent insuffisants. Ils ne sont pas à la hauteur de la responsabilité historique que la Suisse, en tant que pays industrialisé et riche, porte dans le réchauffement climatique.

24.11.2024

La COP29 à Bakou

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Clôture de la COP29

Les attentes élevées envers la COP29 en Azerbaïdjan ont été déçues : la communauté internationale n’est pas parvenue à s’accorder sur un objectif ambitieux en matière de financement climatique. Aucun progrès non plus concernant la sortie des énergies fossiles comme le pétrole et le gaz. Au-delà de cette frustration, il reste toutefois le travail remarquable de nos organisations partenaires venues du Kenya, du Brésil et des Philippines, qui se sont mobilisées avec force pendant la conférence. Et surtout, l’espoir que la COP30 au Brésil redonne un nouvel élan aux négociations climatiques. Retrouvez notre bilan final complet de la COP29 ici.

11.11.2024

La COP29 à Bakou

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Ouverture de la COP29

La Conférence mondiale sur le climat (COP29) s’est tenue à Bakou du 11 au 22 novembre 2024.
Les expert·e·s en climat et énergie d’Action de Carême, Bettina Dürr et David Knecht, ont participé aux négociations sur place.