Éliminer
la faim
ensemble

Dans un contexte de violence et d’instabilité croissante au Burkina Faso, des communautés entières sont contraintes de fuir leurs villages. Au cœur de cette tragédie silencieuse, des femmes, comme Yelkouni Clarisse, refusent de céder au désespoir. Grâce à l’appui d’ASAMA, organisation partenaire d’Action de Carême, elles transforment leur vulnérabilité en force collective et œuvrent pour un avenir meilleur.

Le Forum d’action d’Action de Carême s’intéresse cette année à notre responsabilité d’aider celles et ceux qui vivent dans des conditions plus difficiles. Parmi les intervenant·e·s figure Peter G. Kirchschläger, théologien, philosophe et directeur de l’Institut d’éthique sociale de l’Université de Lucerne. Il appelle à un engagement plus ferme de la Suisse.

Quand on traverse les paysages souvent luxuriants de la Colombie, on a peine à croire qu’un quart de la population n’a pas accès à une alimentation suffisante et saine. La cause : un mélange accablant de pauvreté, de violence et d’exclusion. Action de Carême soutient les communautés rurales grâce à des formations en agroécologie, une démarche qui réduit la faim et renforce en même temps l’autonomie culturelle des habitant·e·s.

Ils et elles bêchent, sèment, plantent et récoltent : avec enthousiasme, des élèves kenyan·e·s entretiennent les jardins de leurs écoles. Les fruits de leur travail leur sont ensuite servis directement au repas de midi. Depuis qu’Action de Carême soutient dans l’Ouest du Kenya la mise en place de ces jardins scolaires agroécologiques, la santé des élèves et de leurs familles s’est nettement améliorée.

Après le violent séisme qui a frappé l’ouest du Népal fin 2023, Action de Carême a rapidement apporté une aide d’urgence. De jeunes bénévoles venus de différentes régions ont aidé les familles les plus démunies à reconstruire leurs maisons. L’agricultrice Kamala Pariyar revient sur cette période et témoigne du soutien reçu par sa famille.

Les événements météorologiques extrêmes compliquent la vie dans les régions montagneuses du Népal. De nombreuses familles ne savent plus comment cultiver suffisamment de nourriture dans de telles conditions. L’accès à une alimentation suffisante reste un défi constant, en particulier pour les femmes et les minorités comme les Dalits. Mais l’espoir demeure : grâce aux savoirs locaux, à de nouvelles méthodes de culture et à un fort engagement collectif, les communautés renforcent leur sécurité alimentaire et retrouvent confiance en elles.