Au Népal, plus de deux millions de femmes souffrent du prolapsus de l’utérus. Notre organisation partenaire Women’s Reproductive Rights Programme (WRRP) estime que la première cause de cette affection réside dans la discrimination dont font l’objet les femmes au sein de la société népalaise. La lutte contre ce problème de santé peut donc représenter également un vecteur de changement social.
Les priorités du projet peuvent évoluer, mais la plupart des activités actuelles se poursuivront pendant les prochaines années. La sensibilisation d’un nombre accru d’hommes et de femmes aux causes et conséquences du prolapsus de l’utérus reste un objectif principal et sera renforcée. La prévention, en particulier auprès de la jeune génération, des façons de se prémunir contre cette pathologie est également primordiale. Le projet vise également à informer de manière ciblée les hommes sur l’impact de ce problème de santé dans les relations entre les deux sexes. Il convient non seulement de s’adresser aux groupes, mais aussi davantage aux individus.
La santé des femmes au centre des préoccupations
Les équipes d’animateurs·et animatrices mises en place par les organisations locales jouent un rôle fondamental sur le terrain. En effet, elles aident les femmes à se familiariser avec les techniques de prévention et à prendre les dispositions nécessaires. Pour WRRP, la collaboration avec les organisations locales dans la diffusion des informations et la dispense des formations représente une stratégie essentielle pour améliorer les connaissances de la population concernant la santé des femmes. Cette démarche d’apprentissage collectif sert de fondement aux activités de plaidoyer politique menées à l’échelle communale, provinciale et nationale. Notre organisation partenaire entretient également des contacts avec des organisations partageant la même approche au niveau international.
Dans le cadre de sa nouvelle phase, qui prend fin en 2021, le projet devrait compter 17 500 bénéficiaires direct·e·s, femmes et hommes confondus. Les activités de plaidoyer politique seront étendues à 25 communes, relevant de neuf districts différents. Dans l’ensemble, le projet couvre plus d’un tiers du pays.