À Katowice, lors de la 24e Conférence de l’ONU sur le climat, les négociations battent leur plein. La question du réchauffement climatique dépasse dorénavant les sphères scientifiques et politiques: il est devenu perceptible et visible pour tous. Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée des droits humains, il est particulièrement important de souligner combien ces dérèglements menacent la vie de certaines populations.
Les étés caniculaires, la fonte des glaciers, les ouragans, les sécheresses et la désertification ou l’élévation du niveau de la mer menacent les zones côtières et leurs habitant·e·s. Nous sommes à présent conscient·e·s des effets du changement climatique : nous pouvons le ressentir en Suisse et le constater à travers les médias. Le fait est que les catastrophes écologiques menacent de nombreux droits humains. Les populations défavorisées, ayant moins de moyens pour s’adapter, sont davantage touchées que la moyenne. Pourtant, ce sont celles qui contribuent le moins aux changements climatiques.
Les phénomènes météorologiques extrêmes menacent leur vie – et donc leur droit à la vie. Le dérèglement climatique entraîne une augmentation des mauvaises récoltes et le droit à l’alimentation ne peut plus être garanti. La sécheresse et les inondations portent atteinte au droit à l’eau et à l’hygiène. Le smog lié à la chaleur affecte la situation sanitaire et donc le droit à la santé. Les altérations du paysage côtier poussent les gens à migrer vers des zones inconnues sans infrastructures ni liens sociaux – le droit à un logement convenable est également foulé au pied.