La pandémie de coronavirus a certes eu un impact sur le taux de mortalité, mais elle a aussi généré davantage de souffrance et d’injustice dans le monde entier. Le soutien aux populations les plus défavorisées est toujours nécessaire, voire vital. À travers ses projets, Action de Carême aide des communautés à assurer leur subsistance. La solidarité est essentielle à notre action.
Le nombre croissant de personnes qui souffrent de la faim en raison de l’augmentation du prix des denrées alimentaires figure parmi les problèmes qui se sont aggravés à cause de la pandémie. Dans certaines régions, les filles, qui n’ont plus de cours à cause de la fermeture des écoles, sont plus exposées à des grossesses précoces. Dans d’autres, les sans-papiers peinent à obtenir un rendez-vous pour se faire vacciner malgré qu’ils soient considérés comme des personnes à risque. Alors que l’économie, la science et la politique font les gros titres, des histoires comme celles-ci se perdent. Action de Carême donne une voix et des perspectives à ces personnes.
Quand tout le reste menace de se briser
Dans les moments difficiles, nous avons souvent tendance à nous concentrer sur les aspects négatifs. Or, il est d’autant plus important de partager les espoirs et les bonnes expériences. Par exemple, au Kenya, nos organisations partenaires relatent que la crise sanitaire a davantage mis en avant le travail des femmes, qui a été reconnu par leurs maris. Cela pourrait ouvrir la voie à une plus grande équité entre les sexes, même après la pandémie. Aux Philippines, où l’accès aux services de santé est faible pour les personnes marginalisées, les évêques offrent un soutien moral. Dans d’autres pays comme le Guatemala, les indigènes font preuve de solidarité vis-à-vis des plus démuni·e·s. Cela fait partie de leur culture.
Découvrez comment la crise du coronavirus affecte les 14 pays dans lesquels nous sommes actifs