Mardi dernier à Bogota, le président de la Confédération Johann Schneider-Amman a rencontré les représentants de la DDC et des ONG suisses en Colombie. La question centrale était de savoir comment le soutien suisse doit se poursuivre après les négociations de paix.
Depuis 2012, des négociations de paix ont lieu entre le régime colombien et les groupes rebelles armés. Avec le FARC, le plus important de ces groupes, un premier accord a été signé en juin dernier. Les négociations avec les autres groupes armés doivent suivre. Pour le pays, où la guerre civile règne depuis 50 ans, ce premier accord est une étape importante du chemin vers la paix.
C’est dans ce contexte que l’ambassade suisse a été invité à une rencontre à Bogota le 2 Août 2016. C’est à cette occasion que s’est réuni un groupe de travail composés de représentants de la DDC et d’organisations non gouvernementales suisses avec M. Johann Schneider-Ammann, alors en Colombie. Elsy Marulanda, coordinatrice d’Action pour le Carême en Colombie, y a également participé.
Le groupe de travail a présenté à M. Schneider-Ammann un document établi en commun (extrait en espagnol) qui souligne l’importance d’un soutien. « L’atmosphère était très conviviale, le président de la Confédération s’est beaucoup intéressée à notre travail », dit Marulanda.
Ce document formule également des objectifs pour l’établissement d’une paix solide en Colombie. Les éléments importants pour y parvenir sont, entre autres, le renforcement des droits de la population locale, la mise en lumière de nouveaux partenaires et l’amélioration de l’accès aux ressources naturelles et aux services.
Elsy Marulanda, 5ème depuis la droite sur l’image, devant l’Ambassadeur suisse en Colombie Kurt Kunz.